525 jours : c’est le temps qui s’est écoulé entre hier, 7 juillet 2019, et le 28 janvier 2018, jour de la première victoire du PSG Esports en tournoi majeur. C’était à Leipzig, déjà dans un tournoi DreamHack et ce week-end, la bande à Ferra a enfin remis le couvert ! Près d’un an se sont écoulés depuis le houleux départ de Bluey au profit de Fruity, une année globalement marquée par de bons résultats : le PSG a réussi à se qualifier pour toutes les compétitions offlines, notamment les deux derniers Worlds RLCS, sans toutefois atteindre une seule fois le dernier carré.
Personne n’arrête Chausette45
Mais ce dimanche, pour les playoffs, ils étaient inarrêtables. La journée a commencé pour eux avec un reverse sweep sur Cloud9, demi-finaliste des Worlds RLCS et vainqueur de la dernière DreamHack à Dallas. En demi-finale, des Bricks inefficaces n’ont pas été en mesure d’inquiéter les joueurs du club parisien, faciles vainqueurs 4-1. Et en finale, c’est NRG qui se présentait face au PSG, dans le contexte particulier de la dernière apparition en tant que joueur du vétéran Fireburner. Lui qui n’a soulevé qu’un seul trophée majeur, en X Games à l’été 2017, avait une belle occasion de terminer avec un titre mais ce dimanche, un joueur nommé Chausette45 en avait décidé autrement. Impérial en défense et éblouissant en attaque, le jeune français était partout. Au volant de sa Fennec, qui n’est pas passée inaperçue, Chausette45 a multiplié les exploits individuels, à coups de percées solitaires qu’aucune défense n’a su stopper. Sa détermination a entraîné ses coéquipiers Ferra et Fruity dans son sillage, si bien que 6 manches suffiront pour venir à bout de NRG. Ferra et Chausette45 rejoignent Squishy, Gimmick et Torment dans le cercle fermé des two-time DreamHack champions !
Fireburner, une légende à la retraite
Du côté de NRG, tout avait pourtant bien commencé, avec une belle revanche prise sur Renault Vitality en quarts de finales. Nos champions du monde RLCS qui étaient arrivés jusqu’aux playoffs sans avoir concédé la moindre manche ne réussiront pas à inscrire le moindre point face à GarrettG et ses coéquipiers. En demi ils auront profité de la maladresse de compLexity, auteurs d’un joli parcours, et qui auraient pu faire encore mieux avec un peu plus de sang-froid. Pour la dernière de Fireburner, qui a participé à toutes les LANs RLCS, l’histoire récente d’NRG va se répéter. Après les Worlds RLCS S5, le NARLI 2 et le WSOE 4, il s’agit de la quatrième finale offline consécutive perdue. Fireburner aura néanmoins reçu de très nombreux hommages et messages de soutien. Que ses fans se rassurent : il restera dans le monde de Rocket League en tant que coach (probablement chez NRG) et créateur de contenu.
Du côté des français engagés dans cette DreamHack Valencia, le FC Barcelone d’Alpha54 n’a pas réussi à tenir les belles promesses entrevues au cours de la saison qui vient de s’écouler. Quasiment à domicile, le club catalan a été battu en prolongations de la manche décisive de son quart de finale face aux Bricks. Les Triple Trouble de Kassio, quant à eux, ne sont pas parvenus à rééditer le top 8 des Worlds RLCS, avec une élimination aux portes des playoffs face à NRG. Enfin, le Mout Gang de Mout, Extra et Itachi a réussi l’exploit du jour 1 en sortant les Splyce de Karma, mais les marches étaient trop hautes en jour 2, face à Cloud9 (0-3) et compLexity (1-3). L’autre curiosité du week-end, c’était l’apparition du belge Aztral sous le maillot de Dignitas, en remplacement de Turbopolsa (quart de finaliste avec Klassux et CorruptedG). Ses bonnes prestations individuelles n’auront pas permis à la structure américaine de se hisser en playoffs, éliminés par le PSG Esports.
La victoire du club de la capitale vient confirmer l’âge d’or du Rocket League français : après le titre mondial décroché par Renault Vitality il y a deux semaines, l’autre équipe française vient inscrire son nom sur la liste des vainqueurs de majors cette année. Kaydop, Fairy Peak!, Ferra, Chausette45 (sans oublier Scrub Killa et Fruity), un grand bravo et un grand merci pour toutes ces émotions. Alpha54, Kassio et les autres : patience et travail, votre heure viendra. Dans tous les cas, si Psyonix venait à organiser une coupe du monde des nations, ici, on est prêts !
Vous pouvez revivre les meilleurs matchs de cette DreamHack Valencia sur notre chaîne Youtube.
Bracket complet